Un skipper qui a voyagé

Voyages et navigations

Une vocation précoce

J'ai commencé à voyager seul à l'âge de ... 12 ans! A l'époque, interne dans le Jura dans un collège ski-étude, je regagnais le domicile familial en stop et en train, passant par la Suisse, itinéraire le plus pratique et le plus rapide. Ce furent mes premières escapades non accompagnées à l'étranger.

Voyager pour rencontrer et apprendre

Par la suite, la vie et les voyages m'ont conduit à côtoyer des personnes et des cultures très différentes, ainsi qu'a m'insérer dans le monde du travail de pays aussi divers que la Suisse, le Canada, les Canaries, le Cap Vert, le Brésil, Trinidad, Sainte Lucie ou les Grenadines.

En Suisse, je faisais parti d'un team de show de ski acrobatique. Tout d'abord en stop ou avec d'autres compétiteur, puis avec mon propre véhicule, je partais les week-ends pour des compétitions ou des démonstrations de saut, sur neige ou sur tremplins en synthétique.

Ensuite, élève en Génie Mécanique à l'école Normale Supérieur de Cachan, je suis parti travailler trois mois au Canada (Montréal), chez Protec Microsystems Inc., comme ingénieur de production et de maintenance, disciplines que j'enseignerais par la suite en école d'ingénieur (ENSHMG) et en université (Toulon - La Garde).

Escapades Africaines

Dans la même période, une traversée du désert du Sahara en 504 fut aussi une belle expérience de voyage, loin de tout cette fois, en autonomie complète. C'était encore à l'époque de l'E.N.S., avec la bande des joyeux fonctionnaires-stagiaires-bourlingueurs que nous étions.
6 000 km de route et de piste entre Paris et Niamey, en passant par l'Espagne, le Maroc et l'Algérie.

Les débuts en bateau

Aller retour en Islande

Il y eu aussi, quelques mois plus tard, cet aller-retour en Islande sur un monocoque de location de dix mètres cinquante, organisé par le club voile de l'école. Ne devant participer qu'à la dernière étape de la croisière entre l'Irlande et la France, je me suis finalement retrouvé embarqué deux mois, ne quittant le bateau qu'une dizaine de jours en Islande.
Je n'était jamais monté sur un bateau, je me retrouve au cercle polaire arctique. Pour une première...

Premier bateau, première grande croisière

C'est à ce moment que je décide de me mettre sérieusement à la voile. J'enchaîne les croisières sur des bateaux de location en tant qu'équipier puis rapidement skipper en Méditerranée et en Atlantique, et j'achète mon premier bateau, Sapéto, monocoque de 10 mètres en polyester, 3 ans plus tard.
J'emménage tout de suite et bord et mets les voiles l'année suivante, pour un périple de deux ans vers les Canaries, le Sénégal, le Cap Vert, les Antilles, les Acores, puis retour en France.

Quatre années de travail seront nécessaires à remettre le bateau en état et refaire une caisse de bord.

Construction du catamaran Kawai

Puis ce sera un nouveau départ vers le Cap Vert et le Brésil, en famille cette fois. Quelques mois de travail au Cap Vert, puis trois années au Brésil, avec au milieu un passage en Guyane Française et la vente de Sapéto. De là, retour au Brésil par une traversée de l'Amazonie en transport en commun, avec les enfants et les cours du CNED en bandoulière, et construction de Kawai à São Luis, dans le Maranhão.

Arrivée aux Antilles

Une fois le bateau terminé, nouveau départ vers les Antilles et travail en Martinique, à Trinidad et dans le Grenadines sur des chantiers, comme architecte naval ou en croisière en tant que skipper de mon propre catamaran.

La vie est trop courte pour ne pas vivre pleinement ses passions !